La réaction du groupe BNJ aux propositions de la COFEM qui « oublient » le média radio
Le groupe BNJ a pris connaissance des propositions dévoilées ce mardi par la Commission fédérale des médias. Il estime que certaines d’entre elles ne tiennent pas compte de la réalité du monde médiatique. Soutenir le travail des journalistes est une chose, mais derrière eux, il y a toute une entreprise qui œuvre avec des charges importantes, ne serait- ce que, pour un groupe de radio comme le nôtre, la diffusion des programmes.
Tel que présenté ce mardi, le projet est orienté presse écrite et SSR. Les radios et télévisions régionales du pays en sont les parents pauvres. Il ne leur est pas possible de « vendre les prestations », alors que la presse écrite bénéficie d’une manne financière importante au travers des abonnés.
Quant au soutien fédéral actuel, certains médias audiovisuels bénéficient d’une redevance nationale, mais il est important de rappeler que la presse écrite touche aussi un soutien fédéral indirect accordé à la distribution pour un montant quasi équivalent (30 millions de francs à l’échelle suisse).
La volonté exprimée par la COFEM de soutenir tous les médias de la même manière manque à ce stade de réalisme. Il en résulterait un système de l’arrosoir improbable et très long à mettre en place avec un processus politique et administratif aléatoire. Le groupe BNJ restera attentif à l’avancée des discussions afin que les intérêts des radios et télévisions régionales ne soient pas mis de côté par un changement de système. Les médias audiovisuels, qui souffrent des baisses de rentrées publicitaires dans les mêmes proportions que les autres secteurs de la branche, a autant besoin de pérennité que la presse écrite et la SSR.