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L’agence Spurring mise sur le branding par l’image

Les métiers liés à la communication publicitaire ne cessent de devoir s’adapter. Ces dernières années, les équipes marketing et communication des marques n’ont cessé de s’étoffer en interne, et elles sont désormais capables d’alimenter les nombreux flux de communication, notamment sur les réseaux sociaux. Mais pour ce faire, elles doivent pouvoir compter sur un matériel visuel suffisamment varié et étoffé pour ne pas avoir à faire appel constamment à leur agence ou à un photographe ou vidéaste.

C’est justement pour répondre à ce besoin que la société de production Spurring s’est spécialisée dans la constitution de « banques d’images » pour ses clients. Comme l’explique Lucien Meylan, le fondateur et CEO : « Les marques qui nous mandatent nous présentent un brief. C’est sur cette base que nous préparons suffisamment de visuels pour leurs diverses campagnes de communication, dont la diffusion est gérée en interne. » Un catalogue qui doit, bien évidemment, respecter le branding de la marque et qui a surtout l’avantage de représenter un gain de temps et de ressources.

« Nos tournages et shootings ne dépassent pas 4 jours. C’est le temps nécessaire pour produire un matériel utilisable par tous les départements pendant plusieurs années. » Une solution clé en main, lancée depuis 2017, qui a intéressé de nombreuses marques, dont la BCV.

C’est ainsi que Lucien Meylan a découvert une de ses photos affichée en pleine ville de Lausanne et n’a pas manqué de rappeler sur LinkedIn : « Cette photo, utilisée pour leur campagne destinée à leur clientèle privée, n’est qu’un bref aperçu d’une journée de shooting effectuée sur un jour complet. Avec la participation de six modèles, dont deux enfants en bas âge, la réalisation débouche sur un panel de 100 photos sélectionnables. »

Un nouveau positionnement
Ce positionnement est venu d’un constat. Si les marques travaillent avec des agences pour leurs campagnes de publicité, il y a souvent un manque de cohérence visuelle dans l’ensemble des messages diffusés. L’impératif de réactivité et la nécessité d’alimenter les réseaux sociaux ne permettent pas d’assurer une direction artistique sur l’intégralité des communications : trop fastidieux et trop onéreux. C’est ainsi que l’idée de constituer des « banques d’images » est née. « Nous ne facturons pas notre travail au nombre d’images ou de vidéos. Cette approche globale nous assure également de respecter les attentes de la marque et que tout le matériel visuel est cohérent puisqu’il est produit par le même photographe ou le même réalisateur. »

Pour les agences de publicité, c’est aussi l’assurance que leur travail créatif pourra se focaliser sur la campagne engagée et non sur la réalisation de visuels pour les réseaux sociaux. L’approche est donc complémentaire.

Victoria Marchand

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