NZZ innove en créant des éditions spéciales revisitées par le peintre Neo Rauch

Dans l’édition du samedi 17 juin de la NZZ et dans l’édition internationale de la « Neue Zürcher Zeitung » du 19 juin, le peintre Neo Rauch fait figurer son univers visuel à côté de textes journalistiques.

Les tableaux de Neo Rauch et un journal – est-ce que cela va ensemble ? Avec sa peinture, Rauch veut se soustraire au présent et à l’esprit du temps, tandis que le journal ne se consacre à rien d’autre qu’à l’actualité. C’est justement ce qui a séduit Rauch dans l’édition artistique de la NZZ, comme il l’explique dans l’entretien avec Benedict Neff, chef de la rubrique Feuilleton de la « Neue Zürcher Zeitung » : « Mettre ces systèmes en contact, voir qu’il y a une correspondance, même si elle est laborieuse. C’est une correspondance qui se fait dos à dos. On s’adresse quelque chose par-dessus l’épaule. C’est peut-être ainsi que l’on peut se faire comprendre de manière imagée ».

L’édition du samedi 17 juin de la NZZ ainsi que l’édition internationale de la « Neue Zürcher Zeitung » du lundi 19 juin paraissent en tant qu’éditions d’art et présentent sur 13 pages différentes œuvres de Neo Rauch. La partie feuilleton des deux éditions se focalise entièrement sur le travail de Neo Rauch et propose, outre l’interview de Benedict Neff, un portrait écrit par le rédacteur du feuilleton Philipp Meier. « La rêverie et la discipline de fer semblent s’allier chez lui de manière singulière. Il se perd dans son œuvre pour l’analyser ensuite avec l’acuité d’un scalpel », dit Neff à propos du travail avec Rauch.

Une nouvelle source de revenus ?
Outre l’édition d’art, Neo Rauch a réalisé en exclusivité pour la NZZ une édition qui illustre son langage visuel inquiétant et énigmatique : un homme au marteau-piqueur qui semble déjà accomplir son travail dans un calme presque méditatif. « Aller au fond d’une chose peut causer des dégâts dans l’espace réel comme dans l’espace mental », dit Rauch à propos du tableau. L’édition est limitée à 56 exemplaires et signée. L’édition sera disponible à partir du 17 juin au prix de souscription de CHF 3’500 dans la boutique NZZ.NEO