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Publicitas laisse plus de temps aux éditeurs pour approuver son plan de relance

Lors de l’événement de l’éditeur le 3 mai et lors de nombreuses discussions en bilatéral, le nouveau modèle économique et les autres dates du plan de restructuration de Publicitas ont été présentées. La prochaine étape est l’approbation des éditeurs de la préservation de Publicitas. La date limite fixée était à l’origine le 10 mai 2018. Un nouveau délais est proposé au 14 mai en raison du faible taux de retours enregistrés. En effet, quelque 400 éditeurs (51% de tous les éditeurs de Publicitas) doivent donner leur approbation sous la forme d’une lettre d’intention (non juridiquement contraignante) pour assurer un avenir à Publicitas.

Du côté de Publicitas, on s’inquiète. « Nous avons constaté que notre modèle d’affaires n’était pas entièrement compris et que la lettre d’intention était interprétée comme un document juridiquement contraignant. La lettre d’intention est, comme son nom l’indique, une explication que vous êtes prêt à discuter. Par conséquent, nous avons envoyé une lettre à nos quelque 800 éditeurs partenaires. »

Quel impact en cas de faillite de Publicitas ? 
Si la base de données des médias et les outils clients de Publicitas disparaissaient, la plupart des 2800 titres seraient introuvables et indisponibles. Cela peut affecter n’importe quel titre, prévient-on du côté de cette régie. Il s’en suivrait des perte de ventes, puisque les ventes extra-régionales ne pourraient plus être éxécutées.
Sans parler d’un taux de remboursement, en cas de faillite, de 0-5%. « Un taux qui serait plus élevé en cas de survie. »

Le point de vue de Cominmag
Que décideront les éditeurs ? Ceux-ci ont plaidé pour la création d’une nouvelle régie, cela prendra du temps mais cela pourrait assurer une commercialisation sur le long terme. Peut-on encore faire confiance à Publicitas ? Telle est la question. Le modèle choisit qui a séparé le print du digital est une erreur stratégique. Si cette régie survit, elle n’aura pour autant aucun avenir. Les éditeurs le savent mais sont-ils prêts, ou peuvent-ils se permettre de perdre les sommes que Publicitas leur doit ? Tel est le dilemme cornélien dont la presse écrite se serait bien passée. Quoi qu’il en soit, c’est toute la branche qui est perdante.

 

Victoria Marchand

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