PubliGroupe bénéfice grâce à la cession d’actifs
La cession d’une part importante du portefeuille immobilier et de Namics a permis à PubliGroupe de dégager un bénéfice net pour le Groupe de CHF 50.2 millions en 2012, contre CHF 27.7 millions en 2011. PubliGroupe a enregistré pour 2012 un faible résultat d’exploitation de CHF 1.6 million, contre CHF 21.9 millions en 2011.
Le résultat net s’est élevé à CHF 50.2 millions (2011: CHF 27.7 millions) alors que le résultat d’exploitation a atteint CHF 1.6 million (2011: CHF 21.9 millions).
Print
En 2012, Media Sales a enregistré une perte d’exploitation de CHF -16.1 millions, malgré des dépenses (total des charges) en diminution de CHF 14.1 millions par rapport à 2011. Les coûts de redimensionnement ont atteint CHF 6.1 millions en 2012 contre CHF 3 millions en 2011.
En 2012, avec l’orientation persistante du marché vers les solutions numériques et autres (par exemple électroniques) au détriment du print, les mesures d’optimisation mises en place pendant l’exercice se sont révélées insuffisantes pour contrecarrer une nouvelle baisse du chiffre d’affaires net: ce dernier s’est inscrit en recul de 14%, passant de CHF 174.3 millions en 2011 à CHF 149.4 millions en 2012. Les volumes facturés sont passés de CHF 1’030.9 millions en 2011 à CHF 895.4 millions en 2012, soit une baisse de 13%.
En 2013, les réductions de coûts d’ores et déjà en place ainsi que les nouveaux revenus générés principalement par le secteur du numérique devraient permettre à Media Sales d’afficher un résultat d’exploitation à l’équilibre, malgré un marché du print qui continue de se contracter.
Numérique
Le secteur d’activité Search & Find, qui intègre LTV Pages Jaunes SA et les entités françaises de local.fr intégralement consolidées, ainsi que la part de PubliGroupe dans les résultats des deux sociétés associées Swisscom Directories AG et local.ch AG, a confirmé son rôle de principal contributeur au résultat opérationnel en dégageant un résultat d’exploitation de CHF 22.4 millions (2011: CHF 27.2 millions).
Le chiffre d’affaires net du secteur d’activité s’est élevé à CHF 103.2 millions, en légère contraction par rapport aux CHF 106.4 millions de l’année précédente.
Le recul de la performance opérationnelle résulte en partie de l’augmentation des charges de personnel et frais de vente dus à la croissance des contrats à trois ans. Les commandes à trois ans permettent en effet d’attendre une croissance pour les années à venir, grâce au fait que local.ch maîtrise avec succès la double migration des médias imprimés vers les médias numériques et, pour ces derniers, de l’écran fixe vers le mobile et les smartphones.
En 2012, avec plus de 2,2 millions de téléchargements via des smartphones et des tablettes, local.ch est devenue l’une des applications les plus populaires en Suisse. Local.ch est aussi désormais le numéro un en termes de nombre de visiteurs («unique clients»): en janvier 2013, selon NET-Metrix Audit, on a compté près de 4 millions d’accès à ce service en ligne.
Les résultats de DMS en 2012 ont été influencés par des éléments non récurrents. Le résultat net de ce secteur d’activité s’est établi à CHF 15.8 millions (2011: CHF 6.7 millions) grâce au bénéfice comptable de CHF 10.3 millions issu de la cession de Namics. Au niveau opérationnel, le résultat du secteur d’activité DMS s’est établi en 2012 à CHF 6.1 millions (2011: CHF 7.4 millions). Cette baisse du résultat d’exploitation s’explique en premier lieu par la vente de Namics, les résultats en recul de Zanox ainsi que par des coûts liés au lancement de la start-up Spree7.
Le chiffre d’affaires du secteur d’activité s’établit à CHF 27.7 millions en 2012 (CHF 52.1 millions pour l’exercice précédent). Cette contraction découle principalement de la vente de Namics, dont le chiffre d’affaires n’a été consolidé que pour la période de janvier à mi-juin 2012.
Perspectives 2013
Comme annoncé lors de la journée des investisseurs en décembre 2012, PubliGroupe prévoit pour 2013 une forte amélioration du résultat de Publicitas, qui devrait retrouver l’équilibre sur le plan opérationnel en raison d’une baisse substantielle des coûts, ainsi que des résultats opérationnels globalement constants, voire en légère amélioration, pour les autres secteurs d’activité.