Quel pourrait être le logo suite à la fusion entre Helvetia et Baloise?

La fusion entre les assureurs bâlois Baloise et saint-gallois Helvetia marque un tournant majeur pour le secteur de l’assurance en Suisse. Cette union, donnant naissance à Helvetia Baloise, crée un poids lourd de l’assurance en Suisse, avec un volume d’affaires dépassant les 20 milliards de francs et une part de marché de 20%. Le groupe fusionné sera également présent dans plusieurs pays européens, dont l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne, tout en poursuivant son développement mondial dans le secteur des assurances spécialisées.
Le processus de fusion, qui doit encore être validé par les actionnaires lors des assemblées générales extraordinaires du 23 mai, prévoit une création de synergies significatives, estimées à 350 millions de francs par an avant impôts, tout en générant un potentiel de réduction des coûts. Cependant, la fusion entraînera des suppressions de postes, bien que les entreprises cherchent à les gérer de manière graduelle, par exemple, via des départs à la retraite anticipée.
Le travail sur l’identité de marque a déjà commencé, avec un futur logo qui s’inspirera de l’identité visuelle actuelle de Baloise. Il reste à savoir quelle agence de marque sera mandatée pour ce projet et comment les départements communication et marketing des deux entreprises s’organiseront dans cette phase de transition.
Le défi de la création du nouveau logo
Lorsqu’il y a une fusion entre deux grandes entreprises, la création d’un logo pour la nouvelle entité représente souvent un défi stratégique. Souvent, l’idée est de trouver un équilibre entre les identités visuelles des deux marques fusionnées, pour que le nouveau logo soit un compromis ou une évolution de ces éléments. Cela peut inclure des choix de couleurs, de typographie, et de symboles issus des logos des deux entreprises. Dans le cas d’Helvetia et Baloise, par exemple, le contrat de fusion indique que l’identité visuelle de Baloise inspirera le futur logo. C’est la proposition qu’un IA a réalisée et qui se trouve en haut de cet article.
Exemples de fusion où les deux marques sont restées présentes
Dans certains cas, plutôt que de tout changer d’un coup, l’entreprise fusionnée peut décider de conserver les logos des deux marques pendant une période de transition. Cela permet aux clients et aux partenaires de s’habituer au changement tout en conservant un lien avec les marques historiques.
Daimler-Benz et Chrysler : Lors de la fusion entre Daimler-Benz (Allemagne) et Chrysler (États-Unis) en 1998, le groupe fusionné est devenu DaimlerChrysler. Les logos des deux marques étaient visibles ensemble sur les véhicules pendant une période de transition avant que le logo DaimlerChrysler ne prenne le dessus. Cependant, l’identité des marques a continué à coexister sur différents marchés, en particulier dans la manière dont les véhicules étaient commercialisés.
Exxon et Mobil : La fusion de Exxon et Mobil en 1999 a créé ExxonMobil, un des plus grands groupes pétroliers au monde. Les deux marques ont coexisté pendant un certain temps dans les stations-service, où les deux logos étaient présents dans certains pays, en particulier là où les marques avaient une forte reconnaissance locale. Le logo ExxonMobil est ensuite devenu celui de référence.
Citigroup et Travelers : Lors de la fusion de Citicorp (la société mère de Citibank) et Travelers en 1998, les deux marques ont conservé leur identité distincte pendant un certain temps avant que la marque Citigroup devienne la plus dominante, bien que le logo de Travelers soit toujours visible dans certains secteurs d’activité.
Dans les cas de fusions importantes, le processus de création du logo est souvent un compromis entre le maintien de l’identité historique des deux marques et la création d’une nouvelle entité cohérente. Les entreprises choisissent parfois de garder les deux logos pendant une période de transition avant d’adopter une nouvelle identité visuelle. Le timing et la stratégie de cette transition dépendent souvent des objectifs commerciaux et des préférences des parties prenantes.