Rapport Salesforce sur l’état du marketing en Suisse 2022 : l’optimisme reste de mise!

Salesforce, le leader mondial des solutions CRM, a publié son huitième rapport annuel sur l’état du marketing. Cette enquête menée auprès de 6000 responsables marketing dans 35 pays et sur six continents, dont 75 en Suisse montre que le travail des spécialistes du marketing crée toujours plus de valeur malgré les vents contraires de la macroéconomie et de la politique de l’emploi. Le rapport montre également comment les responsables marketing de tous les pays interrogés s’adaptent à l’évolution des réglementations en matière de protection des données – tout en gérant plus de sources de données que jamais auparavant.

84 % des responsables marketing suisses estiment que leur travail représente une plus grande valeur qu’il y a un an – une augmentation de deux points de pourcentage par rapport à l’année précédente. Cependant, ils sont confrontés à une situation économique incertaine : 37% des responsables marketing suisses ont indiqué que le budget était serré et 88% des responsables marketing suisses ont convenu qu’il était plus difficile de répondre aux attentes des clients qu’il y a un an.

Pour faire face à la situation actuelle, les responsables marketing se concentrent sur l’expérimentation de nouvelles stratégies et tactiques de marketing et sur l’amélioration de l’utilisation des outils et des technologies.

Vanessa Gentile, Head of Marketing Switzerland chez Salesforce : « Les responsables marketing ne sont pas seulement confrontés au défi de répondre aux exigences croissantes des clients. Ils ressentent également la pression des coûts, notamment en raison des défis économiques actuels. De plus, le passage réglementaire au marketing sans utilisation de données de tiers est imminent. Les entreprises, et plus particulièrement les responsables marketing, doivent donc élaborer de nouvelles stratégies afin d’améliorer et de consolider la communication et les relations avec leurs clients. Notre huitième rapport sur l’état du marketing n’est pas seulement un baromètre de l’état d’esprit, mais il fournit également une orientation dans le paysage marketing en constante évolution, afin de créer des relations exceptionnelles avec les clients sur le long terme ».

Ce qu’il faut retenir

1. Le multicanal comme facteur de réussite – les responsables marketing investissent dans une combinaison de canaux et de technologies pour atteindre leur public dans de nouveaux endroits et établir des relations durables. Les événements et le sponsoring, la télévision/la télévision par Internet et le site web/l’application ont connu l’année dernière la plus forte croissance dans l’utilisation par les responsables marketing suisses. L’e-mail marketing reste toutefois dominant et représente plus de 80 % de tous les messages de marketing sortant, comme le montrent les billions de messages envoyés par le Salesforce Marketing Cloud.
2. First-Party-Data comme partie intégrante de la stratégie – Les responsables marketing s’adaptent aux changements de la réglementation sur la protection des données et aux exigences de transparence des données. Bien que 67% des marketeurs suisses investissent encore dans des données tierces, 57% d’entre eux indiquent avoir une stratégie entièrement définie pour le changement de données tierces.
3. Les KPI se déplacent, car les marketeurs recherchent l’intelligence en temps réel. À chaque étape du funnel, les responsables marketing suivent année après année plus d’indicateurs que jamais auparavant. L’évaluation et la réaction rapides restent un avantage concurrentiel. Soixante-sept pour cent des responsables marketing suisses s’adressent aux clients en temps réel via un ou plusieurs canaux marketing.
4. Les équipes dispersées s’unissent aux technologies de collaboration. La prise de conscience de l’essor du travail à distance et distribué incite les dirigeants à investir dans de nouveaux outils de collaboration. 77% des responsables marketing suisses déclarent que la collaboration est plus difficile aujourd’hui qu’avant la pandémie et utilisent en moyenne 3,75 outils de collaboration pour les aider.