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Retour sur le 1er Programmatic Advertising Day organisé par IAB Switzerland

Hier, jeudi 31 mai 2018, s’est tenu le 1er Programmatic Adversting Day en Suisse romande. Organisé parl’ IAB Switzerland, ce colloque était l’occasion de passer en revue les divers aspects de l’automatisation de la publicité en ligne.

Dès la 1e intervention – Thomas Jacques, EMEA Google – a fixé les limites de cette technologie. « Le nombre de networks DSP et le type d’écrans de visionnement des campagnes ne permet pas encore d’homogénéiser les caping. Résultat, les taux de répétitions sont trop élevés ce qui augmente le coût des campagnes. » Et de présenter la solution de Google Programmatic Guaranted qui tient mieux compte des comportements via divers supports et permet de ne pas traquer un internaute qui aurait déjà procédé à un achat.

Le programmatique : la solution idéale ?
Mathieu Robert de Mediatonic a souhaité revenir sur 3 mythes qui gravitent autour du programmatique :
1) La robotisation ne signifie pas que l’on n’ait rien à faire : le choix de la technologie, de l’inventaire font partie du succès d’une campagne.
2) La performance n’est pas le seul but : quid de la pertinence ?
3) Le programmatique permet-il de mieux toucher les Millenials ? Attention aux adblockers dont cette cible est friante !

Le programmatique et le B2B
Autre idée reçue démystifiée par Joël Meier de Webrepublic : le B2B. Contrairement à ce qui est généralement admis, le programmatique permet également de toucher des cibles restreintes. L’exemple présenté visait à atteindre une communauté de médecins. « On peut atteindre son résultat pour autant que l’on définisse bien ses KPI, que l’on centralise le tracking et que l’on choisisse la bonne technologie et les bonnes plateformes. Dernière recommandation  » On oublie trop souvent de mettre du budget dans la création. Le premier contact avec une campagne est visuel. Il ne faut pas l’oublier. »

La Suisse et le luxe : deux marchés difficiles ?
Deux tables-rondes ont ensuite abordé la pénétration du programmatique sur des marchés réputés difficiles : la Suisse et les marques de luxe. Dans le premier cas, la question de la taille du marché et la problématique linguistique expliquent le retard des investissements. Les mentalités changent et l’on s’attend à ce qu’en 2020, 30 % des campagnes digitales soient automatisées. Autre particularité du marché suisse : la place des éditeurs média qui se profilent sur ce marché et les habitudes de navigation des Suisses qui sont friands de sites étrangers.
Pour ce qui est du marché du luxe : le retard ne demande qu’à être rattrapé mais la question de transparence reste un frein… question de contrôle de l’image.

Quelle sécurité offre le programmatique ?
Telle est la question que s’est posé Sascha Stutz d’Audienzz : »On estime que les fraudes (malware, URL de substitution, cross-domaines embedding) représentent 9% du volume et s’élèvent à 90 milliards de $ ». De quoi effrayer plus d’une marque qui ne souhaite ni se retrouver dans un environnement inappropriés ou se voir détourner son audience. « Des outils de contrôles existent »… mais travailler avec une agence reconnue offre, on s’en doute, une sécurité qui n’a pas de prix.

Victoria Marchand

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