3 questions à Yannick Chevailler, nouveau directeur du SAWI Suisse romande
Yannick après la publicité et le média planning, la formation, qu’est-ce qui vous a poussé à postuler pour prendre la direction du SAWI ?
De par mon expérience professionnelle, j’attache une grande importance à la formation continue. Passer le témoin aux nouvelles générations est un très beau défi. Autre raison qui explique ma postulation : la notoriété et la renommée de ce centre de formation mérite que l’on se batte pour lui.
Justement, quels sont les problèmes du SAWI ?
Ce que je peux dire à ce stade c’est que le SAWI Suisse romand est beaucoup moins exposé à la concurrence que l’entité alémanique. Ayant déjà eu l’occasion de travailler avec le directeur du SAWI, Beat Mühlemann, (ndlr : chez Mac Cann Erickson) je pense que nous devrions trouver des terrains d’entente.
La crise et la multiplication des formations digitales sur le marché romand sont-elles des menaces ?
Le problème n’est pas la concurrence mais le positionnement. Le SAWI est un centre d’enseignement du marketing et de la communication. Ces deux piliers sont notre ADN.
Que les outils soient digitaux ou non, les marques auront toujours besoin d’établir des stratégies de marketing et de communication. A nous de proposer des formations ad-hoc ou de trouver des passerelles avec des offres existantes afin que les spécialistes, dont nous avons tous besoin, soient disponibles sur notre marché.
Affaire à suivre…..