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Selon une étude, les entreprises chinoises en Suisse ne communiquent pas assez

Une étude récente réalisée par l’agence de communication Farner et le groupe d’étude «International Business» de la ZHAW School of Management and Law montre que, selon les médias suisses, les entreprises chinoises se soucient vraiment de leur image mais communiquent trop peu.

La perception du public est fortement influencée par les médias. Le rapport sur les entreprises chinoises de l’an dernier était principalement consacré à des thèmes controversés et ne portait que pour un tiers sur des sujets neutres (32%). Même si les journalistes suisses estiment que les entreprises chinoises se soucient vraiment de leur image, les informations mises à disposition – également sur Internet – sont souvent trop peu nombreuses. Ces conclusions reposent sur une analyse d’articles de presse de grands quotidiens suisses publiés entre mars 2012 et avril 2013, qui a été réalisée par un groupe d’étude de la ZHAW School of Management and Law et l’agence suisse de communication Farner. Les résultats obtenus ont été corroborés par une enquête aléatoire menée auprès de journalistes suisses et d’entreprises chinoises, ainsi que par l’analyse des sites web des 59 entreprises chinoises ayant leur siège en Suisse.

Parmi ces 59 entreprises, seules 43 possèdent un site en ligne (73%) et uniquement 12 (20%) ont adapté leur site web aux besoins locaux. Et elles ne sont que 5 (8%) à proposer des informations en ligne dans les trois langues nationales (allemand, français, italien) et en anglais. Par ailleurs, seules 17 (29%) des entreprises considérées proposent des informations à télécharger telles que des rapports annuels, des communiqués de presse ou des newsletters. De manière générale, une communication régulière avec les journalistes fait défaut – seules 18 (31%) des 59 entreprises chinoises mettent à disposition des communiqués de presse sur leur site web. Autre constat: selon le site Internet des entreprises chinoises prises en considération, seules 12% possèdent un service médias en Suisse et elles ne sont que 3 (5%) à proposer un contact local dédié aux médias. Les journalistes suisses déplorent en outre l’accès difficile aux porte-parole d’entreprise.

Les médias suisses sont unanimes sur un point: les entreprises chinoises ne sont pas encore très bien intégrées en Suisse en raison des différences culturelles existantes et d’une communication trop peu active. Ils souhaitent très clairement que les entreprises fournissent plus d’informations ayant trait à la Suisse ou pertinentes pour le pays – de préférence, bien sûr, dans l’une des langues nationales. Les journalistes souhaitent en outre disposer d’un matériel d’information bien élaboré sur les entreprises chinoises, notamment des factsheets, des graphiques ou des images. A cet égard, les médias sont ouverts à une communication écrite ou personnelle, par exemple sous la forme de communiqués de presse, d’interviews ou d’entretiens de fond.

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