TX Group : +3,3% de croissance au premier semestre 2023 dans un contexte économique et sectoriel tendu
TX Group a annoncé ses résultats du premier semestre 2023. Le rachat de Clear Channel Suisse à la fin mars s’est traduit par une croissance du chiffre d’affaires consolidé de 3.3% par rapport à l’exercice précédent. Le chiffre d’affaires organique a baissé de 2.4%, notamment en raison de la baisse des coûts du papier qui a entraîné une diminution du chiffre d’affaires de l’impression.
TX Markets: très bon résultat pour SMG
Par rapport à l’exercice précédent, TX Markets a enregistré un chiffre d’affaires stable et une augmentation du résultat opérationnel. Les plateformes d’offres d’emploi de JobCloud (entièrement consolidées, TX Group détenant 50% du capital) ont bien résisté dans un contexte économique marqué par les incertitudes. Le leader du marché a bouclé le premier semestre avec un chiffre d’affaires stable. La situation est plus délicate sur le marché autrichien.
SMG Swiss Marketplace Group (TX Group détient 30.74%, consolidation at equity) a affiché une belle performance au premier semestre grâce à l’augmentation du chiffre d’affaires et à un gain d’efficacité. Les quatre secteurs (Real Estate, Automotive, General Marketplaces, Finance & Insurance) ont tous contribué à la croissance du chiffre d’affaires et des revenus.
Goldbach: investissements dans la transformation
Le chiffre d’affaires de Goldbach a fortement augmenté en raison du rachat de Clear Channel Suisse. Les investissements du marché publicitaire ayant été plus retenus que l’an dernier à la même époque, la tendance négative du chiffre d’affaires de l’activité de commercialisation TV classique s’est donc poursuivie. Malgré un contexte difficile sur le marché, Goldbach a investi dans la transformation de l’entreprise, notamment dans la mise en place et le développement d’une plateforme de réservation publicitaire. Le rachat de Clear Channel Suisse a pu être mené à bien dans la publicité extérieure. Les parts restantes des actionnaires minoritaires de Neo Advertising ont également été rachetées dans ce contexte. Les synergies dans la publicité extérieure et les investissements réalisés dans la transformation devraient avoir un effet très positif sur le résultat de Goldbach.
20 Minuten: les revenus digitaux représentent le 76%
20 Minuten, dont le financement est entièrement assuré par la publicité, a dégagé un chiffre d’affaires en légère hausse par rapport à l’exercice précédent. Le résultat opérationnel a quant à lui légèrement diminué. Différentes améliorations du produit ont été concrétisées et une réorganisation de la rédaction a permis d’accroître les capacités journalistiques. Le concept journalistique modernisé mise sur un mélange résolu d’informations, de divertissement et d’inspiration.
La part du chiffre d’affaires numérique est désormais de 76%. La version imprimée améliorée de 20 Minuten a également été bien accueillie par le marché et a permis d’atténuer quelque peu la baisse structurelle. Dans les participations étrangères, ce sont principalement les éditions numériques de L’essentiel au Luxembourg et de heute.at en Autriche qui ont connu une évolution positive.
Tamedia: les abonnements print restent supérieurs aux numériques
Par rapport à l’exercice précédent, Tamedia a enregistré une légère baisse de son chiffre d’affaires; le résultat opérationnel et la marge ont en revanche été sensiblement améliorés.
Les charges d’exploitation ont baissé à cause de la diminution des coûts de distribution et de location et le chiffre d’affaires publicitaire a légèrement augmenté. L’activité reste compliquée. Tamedia fait face à deux défis: la transformation numérique du métier journalistique de base et la croissance sur le marché de la publicité numérique. Au premier semestre, les structures ont été simplifiées, notamment dans les rédactions des journaux alémaniques, pour gagner en agilité dans l’univers numérique.
Les médias print demeurent importants pour l’entreprise. Actuellement, la création de valeur moyenne par abonnement de média print vendu est nettement supérieure au chiffre d’affaires numérique. Or la croissance numérique est déterminante, car la baisse dans le secteur des médias print se poursuit continuellement.