Vente: Emanuelle Ossola nous explique pourquoi « c’est un jeu! »
A l’occasion de la sortie de son livre « La vente est un jeu« , Cominmag a échangé avec Emmanuelle Ossola, une spécialiste et formatrice en techniques de vente.
Comment expliquez-vous que cette discipline s’incline toujours face au marketing ? Autrement dit, pourquoi le terme « vente » semble être moins attractif ?
EO : Tant que l’on associera la vente au démarchage ou au télémarketing, on le considérera comme une activité de moindre intérêt. Ce qui est une erreur puisque si les marketeurs sont à la recherche de « leads » ils ont besoin de vendeurs qui permettent de les concrétiser par un acte commercial. Sans ventes pas d’entreprises!
En Suisse, on a souvent un peu honte de vendre. Comment peut-on faire fi de ce sentiment?
En se rappelant que lorsque nous étions enfant, nous avons tous joué aux marchands ou que nous avons su convaincre nos parents pour qu’ils nous achètent un jouet ou un bien que l’on désirait. C’est la raison pour laquelle, j’ai intitulé mon livre « La vente est un jeu ». Dans l’acte de vente, on doit toujours mettre en avant la relation humaine. Il faut bien connaître le produit ou le service que l’on propose et adapter son discours aux besoins de son client.
Ce sont exactement les mêmes conseils que l’on donne pour réussir sa communication digitale…
Oui, car la communication comme la vente c’est du « People Business ». Raison pour laquelle, il est essentiel de pouvoir compter sur une communauté. Tout au long de ma carrière, c’est mon réseau qui m’a permis d’avancer et d’atteindre mes objectifs. Tisser une toile commerciale est indispensable.
Peut-on apprendre à être un meilleur vendeur ?
Tout à fait et c’est pour cette raison que j’ai édité ce livre qui est une autre façon de suivre ma formation que je donne en présentiel. Et comme tout le monde n’a pas un jour de libre, j’ai voulu proposer un autre support pour se former.
Une particularité avec cet ouvrage : vous n’avez pas hésité à annoncer qu’il a été rédigé avec de l’IA…
Je ne suis ni une journaliste, ni une écrivaine. Cet ouvrage est la mise en texte de ma formation. L’IA m’a aidé a élaborer le premier corpus que j’ai ensuite transformé et complété d’exercices et d’exemples concrets. La préface a été rédigée par le directeur suisse du groupe de réseautage BNI Hugues Steyner.
Un conseil pour se lancer ?
Osez!