Vers la fin du télétravail ?
Chronique rédigée par l’agence Gaultier Collette
Un récent article de Simon Schmid pour la Tribune de Genève s’interrogeait sur le fait que différentes entreprises en Suisse, en Allemagne et aux États-Unis insistent de nouveau sur la présence physique de leurs collaborateurs au bureau.
Si Amazon, SAP ou le groupe industriel suisse Sulzer font marche arrière, serait-ce que les années post-covid ont révélé des failles à cette nouvelle organisation hybride du travail ?
La vérité semble toute autre et les chiffres du télétravail se révèlent d’ailleurs relativement stables. En Suisse, la part des employés qui travaillent au moins occasionnellement à domicile est passée de 30% à environ 45% durant la pandémie pour ensuite se stabiliser légèrement en-dessous de 40%. (et oui, la majorité des métiers ne peuvent pas s’exercer à distance !)
La motivation des employeurs à exiger un retour à 100% au bureau semblerait en fait guidée par des intérêts financiers. Puisque le télétravail partiel est entré dans les mœurs de très nombreux employés, certains employeurs parient sur des démissions massives pour réduire le coût de plans de licenciement à venir… !
Pendant ce temps, chez Gaultier Collette, comme beaucoup d’entreprises, nous continuons de croire aux vertus du télétravail. Nous sommes convaincus que la flexibilité est un levier stratégique pour renforcer l’engagement et la productivité de nos équipes.
Nos collaborateurs bénéficient de 2 jours de télétravail par semaine et sur les 3 jours au bureau, 2 sont fixe pour que l’on continue de se retrouver tous ensemble. En adoptant ce format, on s’assure de tirer le meilleur des deux mondes. Chacun travaille là où il se sent le plus efficace, tout en conservant des réunions d’équipe et des moments de partage.
Nous cultivons le plaisir de nous retrouver, mais peut-être est-on aidés par le fait de travailler dans un secteur créatif et par les viennoiseries du lundi…