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Rencontre avec Olivier Pictet, le fondateur de Downtown Studio à Genève

C’est dans les locaux de la société de production Freestudios à la rue Gourgas à Genève qu’un nouvel espace de production dédié à la production audiovisuelle vient de voir le jour. Imaginé et dirigé par Olivier Pictet, Downtown Studio se veut comme la « maison de la création » où le dernier cris des outils et logiciels indispensable pour les métiers du cinéma, de la publicité, de la vidéo et du podcast vont être mis à disposition à l’instar d’un espace de coworking. Une mutualisation qui se fera, dès janvier 2024, au travers d’un membership permettant un accès à cet espace et qui proposera des offres de locations ponctuelles (à l’heure, à la demi-journée ou journée).

4 piliers pour repenser l’industrie de l’audiovisuel
Downtown Studio a été conçu, comme l’explique son fondateur, autour de quatre piliers : le partage, les rencontres,  la formation et l’exploration. On le comprend la mise en commun de cet espace ne peut porter que sur la seule production, il est essentiel que ce lieu deviennent le point de ralliement de créateurs. « L’échange entre des professionnels et des étudiants des écoles de cinéma est essentielle. Des espaces sont mis à disposition pour des masterclasses ou la mise en commun de projets.

C’est ce mélange entre experts, créateurs et étudiants qui fera de cet espace un lieu essentiel pour la post-production, l’étalonnage ou la colorimétrie, etc. » Car tout ce travail indispensable à la création d’images se fait, tant pour le monde du cinéma et de la publicité, généralement à l’étranger. La raison ? Le coût de location de ces outils qui sont plus bas dans les pays soutenant ces industries. Rien de tout cela en Suisse.

Et c’est justement l’autre ambition d’Olivier Pictet qui a commencé à sensibiliser les autorités genevoises de l’importance de cet industrie pour le canton. Un soutien qui en Suisse se fait plutôt en amont afin de rendre le bouclage de budgets possibles, mais qui oblige souvent les créateur à délocaliser une partie de leur post-production pour rentrer dans leurs frais.

Egalement un espace de coworking
A l’instar de la société de production Freestudios qui reste dans les murs en tant que locataire, d’autres sociétés ou startups de ce secteur pourront également y élire domicile. Des boîtes de production sont déjà en lice.

« Pouvoir réunir des créateurs de séries, de films promotionnels, des publicitaires, des vidéastes réalisant des clips musicaux, c’est vraiment la finalité de ce lieu qui doit vivre non stop. » Et pour que cette promesse du 7j/24h soit tenue, l’idée de proposer des tarifs nuit aux étudiants est à l’étude. « Et nous allons également nous rapprocher du festival GIFF, notamment pour les rencontres professionnelles. »

On le comprend, quelque chose est en train de bouger….

Victoria Marchand

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