Websummit is a human game
Virtua est au Websummit à Lisbonne et fait partager cette expérience à la communauté Cominmag
A priori, cela semble difficile à croire lorsque nous sommes dans les rues de Lisbonne, en direction du Websummit.
53’000 personnes, une marée humaine en direction du MEO Arena, les yeux rivés sur leur natel, prêts à dégainer le QR Code, le tweet au bout du doigt.
On se fait accueillir par un robot qui nous propose du café, on y croise des ovnis le casque VR sur les yeux et c’est le bot du Websummit qui nous aide à planifier au mieux notre parcours entre les pavillons.
Pourtant, s’il y avait une image à retenir c’est celle-ci : une personne recréée de toute pièce par ordinateur, du cerveau jusqu’aux muscles, interagissant en live avec le présentateur et le public. Ce qui nous impressionne c’est la prouesse technologique derrière le projet, mais ce qui nous fascine réellement, c’est cette capacité à retranscrire les émotions et la sensibilité humaine que nous partageons tous.
Dans cette grande messe du digital européen, l’humain est au centre de toutes les préoccupations et de tous les discours.
Quand les développeurs reprennent leur rôle d’artistes…
Qui considère encore aujourd’hui, les développeurs comme les nerds ou les monkey codeurs installés au fond d’une cave ? Jeff Lawson co-founder de Twilio est catégorique : l’écriture d’un code est un exercice créatif, qui sollicite tant l’ingéniosité que la maîtrise technique. Il devient alors possible de remettre en question la dynamique d’une industrie entière. Pensez aux nouveaux modèles Uber, AirBNB ou Spotify ? Demain, seules les sociétés qui placeront les développeurs au coeur des problématiques business feront l’économie.
Et quand le pilote compte plus que la machine…
Nicholas Horbaczewski, CEO de la Drone Racing League, est passionné de technologie et affirme haut et fort que le drône révolutionne le monde sportif.
Il nous avertit cependant : l’investissement dans les 5 prochaines années ne se fera pas sur l’aspect technologique des drones mais sur la capacité du dispositif à engager les audiences.
En effet, rien ne nous touche plus que ce que nous pouvons ressentir : la tension du pilote, le challenge humain, la possibilité de l’erreur et le dépassement de soi sont l’essence même du sport.
Inutile de vous dire que nous avons déjà hâte de voir le dossier déposé à Tokyo en 2022 qui fera du “Drone Racing” un sport olympique..!
Aujourd’hui, nous avons joué avec les technologies de demain et les idées des hommes.
Tomorrow is another game…