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Imago Tori : « End-to-end »

Imagotori est une agence de design a une approche holistique de la communication de marque qui va du packaging au POS sans oublier la communication off et online. Un positionnement qui leur permet d’accompagner le développement de leurs clients notamment sur le marché chinois.

L’emplacement des bureaux, à Vevey, en dit déjà long sur une partie des clients de l’agence. Maximilien Nardi, co-fondateur, en charge de la stratégie et Yves Felley, directeur de création, ont en effet collaboré pour différentes marques du groupe Nestlé : Nescafé, Henniez, Cailler, etc. Le positionnement d’Imago Tori, créé en 2005, était initialement orienté vers le packaging de produits de grande consommation (FMCG). « L’approche end-to-end s’est imposée avec le déploiement de certains de nos clients, notamment des marques de luxe, sur le marché chinois. La création d’Imago Factori à Hong Kong nous a permis ainsi d’être opérationnel sur toute la chaîne de prestations avec de la stratégie, du design, de la fabrication et l’installation sur le point de vente. Pouvoir offrir la même qualité de fabrication qu’en Suisse avec des prestataires locaux a nécessité 5 ans de recherche de partenaires. Nous sommes très exigeants et c’est à force de persévérance que nous y sommes parvenus. Ces obstacles ont été une chance car ils nous ont finalement permis de développer une expérience in vivo. »
Hasard des calendriers, l’ouverture de l’empire du Milieu est concomitante au développement du web et du e-commerce. « Comprendre ce que veut le consommateur est déterminant sur tous les marchés mais en Chine c’est d’autant plus important car il existe peu d’études. De plus les Chinois sont très connectés mais via des outils sont exclusivement nationaux. La connaissance de l’écosystème web chinois est par conséquent indispensable. » Un défi qui pousser ce duo à accueillir en tant que partenaire Christophe Comte, un ancien de la division digitale du groupe Nestlé.

Et puisque qui trop embrasse mal étreint, l’équipe a décidé de ne pas se focaliser sur les principales villes chinoises mais de s’intéresser à ces nouvelles métropoles de millions d’habitants qui ont poussé comme des champignons ces dernières années. « Nous ne disposons pas des moyens des groupes internationaux qui peuvent s’implanter à Bejing et Shanghai à coup de pression publicitaire. En visant le secondary market, nous proposons à nos clients des solutions plus intégrées : une présence intelligente sur le web et une compréhension des pratiques marketing. Ainsi pour le lancement d’une nouvelle marque de cognac, nous avons tablé sur le sampling via les restaurants et les bars afin de mettre directement cette marque dans les mains du consommateur. Faire du beau c’est facile mais faire juste c’est plus dur. »

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