Cler, la banque qui veut casser les codes de la communication bancaire
La Banque Coop a changé de nom. L’établissement bancaire bâlois, dont l’actionnaire majoritaire est la Banque cantonale de Bâle (BKB), s’appelle désormais la Banque Cler, un mot romanche signifiant «claire, simple et compréhensible.» Et sa campagne est désormais visible. Elle a été crée par l’agence : Heimat Zürich.
Volontairement provocante cette campagne n’hésite pas à bousculer les codes de la communication bancaire en abordant la question de l’argent : « Il est temps de parler d’argent. Et temps pour une nouvelle banque ».
Tous les spots fonctionnent sur le même ressort : confronter des personnes face à leur pouvoir d’achat, à leur avarice ou à leur situation familiale. On comprend que cette nouvelle marque veut jouer la carte de la disruption pour se faire remarquer et donner une image allant au-delà de l’établissement des épargnants frileux.
Ciel, mais qui a imaginé un tel slogan ?
Là, où le message détonne vaiment c’est dans la version « affichage ». Pourquoi mettre en avant le prix de l’achat d’espace ? « Nous avons payé 1’980 francs pour cette affiche. Pour nous faire connaître d’avantage. »
Quel message cherche-t-on à délivrer ? Quelles sont les valeurs de cette banque Cler ?
• Parler d’argent sans tabou ?
• Jouer la carte de la transparence ? Mais alors pourquoi ne pas aborder la question des frais bancaires ?
• Faire pression sur les réseaux d’affichage pour qu’ils baissent les prix ?
• Mettre en compétition le web et le média affichage dont les CPM ne sont pas le mêmes ?
• Faire parler d’elle ?
Que retient-on ? Le buzz ou le nom de la banque ? Chacun aura sa réponse à cette question…