Le Brevet fédéral spécialiste en communication figurait déjà dans le portefeuille de formations proposées par l’école CREA INSEEC. Dès janvier 2020, cette offre va s’agrandir avec trois nouveaux brevets : spécialiste en marketing, spécialiste en vente, spécialiste en relations publiques. Ces quatre filières ne seront proposées qu’à CREA Lausanne. La raison de se déploiement et leur géolocalisation est simple.
La Confédération, après avoir fortement soutenu les filières HES, cherche désormais à développer les brevets fédéraux. Et c’est pour inciter les élèves, ayant fini leur CFC ou une maturité professionnelle, à poursuivre leurs études que le Secrétariat d’Etat à la formation (SEFRI) prend, depuis l’an dernier, en charge jusqu’à 50% du coût d’écolage. Une aubaine qui, sur le canton de Vaud, se traduit également par une subvention cantonale de la FONPRO (Fondation cantonale pour la formation professionnelle) qui permet de couvrir jusqu’à 75% du prix des cours. Des incitations qui devraient pousser de nombreux jeunes à se lancer dans ce type d’études. Une aubaine pour les écoles professionnalisantes !
Le choix deLausanne comme lieu pour ces formations est donc très malin. D’autant comme l’a expliqué René Engelmann, directeur de CREA INSEEC, lors de la conférence de presse de ce jour : » que Lausanne permet de toucher des élèves provenant de toute la Suisse romande. »
Une offre différente
Reste encore à se différencier des autres offres de formation du marché. En effet, les brevets fédéraux ne sont pas la propriété d’une institution. Toutes les écoles professionnelles en proposent. Seule contrainte : les élèves doivent pouvoir réussir l’examen, ce qui implique des cursus relativement identiques dans tout le pays.
Toutefois chez CREA INSEEC, on veut aller plus loin en proposant une formation de 400 heures au lieu des 330 heures prévues. « Notre ambition est d’apporter plus de contenu aux élèves afin qu’ils puissent mieux appréhender leur discipline et ainsi se préparer aux défis d’une société en pleine mutation. »
Une stratégie originale si l’on comprend le brevet fédéral comme une étape de la formation continue et non la fin des études. « Ces élèves recevront également un diplôme de notre école. Ainsi, des équivalences avec nos bachelors vont être possibles. » De quoi rendre possible la poursuite des études…
L’époque où l’on se formait une seule fois dans sa vie est bien résolue. L’éducation est non seulement un enjeu personnel mais également sociétal. « Nous n’avons cessé de nous adapter aux besoins du marché. Avec les brevets fédéraux, nous allons démarrer de manière modeste. Nous visons à terme des classes de 15 à 30 élèves. Nous ouvrirons des classes si besoin. »