Facebook, y être ou ne pas y être ?
Je lisais cette semaine encore, qu’une femme politique relatait que, bien qu’incitée à entrer dans Facebook, elle n’en voyait toujours pas l’intérêt à faire partie d’un tel réseau. Pour ce faire, elle invoquait deux raisons. Une, ses amis ou pairs sont peu présents sur ce site communautaire. Et, deux, elle appréhendait de se retrouver sans amis une fois sur la Toile.
Drôle et instructif :=)
D’abord, laissez-moi rectifier deux ou trois pensifs qui concernent ce réseau. On ne va pas sur Facebook pour retrouver des «amis perdus de vue»… sinon on aurait vite fait le tour ! Ensuite il est amusant de voir que ces hommes politiques ou personnes publiques ressentent une pression qui les pousseraient à appartenir à cette communauté «hype». Comme si ne pas en être signifierait que l’on est «has been». Enfin, il est triste de constater que l’on réduit sa notoriété au nombre de ses amis et que la connexion au plus grand nombre de personnes devient en fait le seul but.
Facebook ne serait donc qu’un vain réceptacle mondain d’où jailliraient des egos surdimensionnés et futiles en mal d’amis ?
Moi je ne m’en sers pas comme cela. J’ignore le nombre de mes amis. Mieux, je ne m’en préoccupe pas. Depuis mon arrivée sur Facebook, je ne peux nier que je suis les statuts de mes amis mais j’ai surtout fait des rencontres. J’y ai croisé d’autres blogueurs, consolidé des relations épistolaires avec des personnes qui me passent juste un petit message de temps en temps pour me tenir informée. J’ai aussi fait la connaissance d’un directeur d’une grande entreprise genevoise, croisé un banquier ou deux et même incité Victoria à nous rejoindre.
Je ne voudrais pas me faire l’avocat de Facebook mais simplement souligner que l’outil propose et que chacun est libre d’en disposer selon ses besoins. Seule obligation : être authentique. Seule restriction : le bon sens.
En amassant des milliers d’amis dont vous ne connaissez rien, vous risquez plus de vous créer des ennuis (comme ce jeune homme dont la copine découvrit qu’il était «ami» avec une star du porno), de perdre votre précieux temps sans que cela ne vous rapporte quoi que ce soit et de galvauder votre identité toute numérique qu’elle soit.
Alors en être ou ne pas en être ? Un conseil si vous n’en voyez pas l’utilité, n’y allez pas. Le fait que tout le monde soit sur Facebook n’est pas un argument suffisant (on est pas des moutons) ! Dites-moi ce que vous voulez en faire… je vous dirai si c’est utile 😀