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« La vérité sur l’affaire Harry Québert » en primeur dès le 20 novembre sur RTS Un

Steven Spielberg, Luc Besson, Ron Howard… Ils voulaient tous porter à l’écran le formidable livre du Genevois Joël Dicker, La vérité sur l’affaire Harry Québert, récompensé en 2012 du Grand prix du roman de l’Académie française et du Goncourt des lycéens. Finalement, c’est Jean-Jacques Annaud (Le nom de la rose, L’ours, Le dernier loup) qui est parvenu à convaincre l’auteur en lui proposant de porter à l’écran cet implacable roman noir sous la forme d’une ambitieuse série produite aux Etats-Unis. Elle sera à découvrir en primeur dès le 20 novembre à 21h sur RTS Un. Une adaptation d’une grande fidélité qui nous plonge donc dans un récit à cheval entre deux époques – 2008 et 1975 – où un jeune auteur va tenter de faire la lumière sur le meurtre d’une adolescente dont est accusé Harry Québert, romancier adulé. Un personnage énigmatique campé tout en nuances par un Patrick Dempsey (Grey’s Anatomy) surprenant. La série, elle, rend définitivement accro.

La trame de l’histoire
2008. Harry Québert, l’un des romanciers les plus adulés des Etats-Unis se retrouve soudainement accusé du meurtre de Nola, une jeune femme portée disparue un peu plus de trente ans plus tôt. La police vient de la retrouver enterrée dans le jardin de l’auteur, serrant contre elle le manuscrit du roman d’amour qu’il lui avait dédié, aujourd’hui devenu un immense best-seller. Marcus, l’un des anciens élèves de Québert, lui aussi auteur à succès, vole à son secours et commence à mener l’enquête… Formidable roman noir vendu à plus de deux millions d’exemplaires, avec de fabuleux retournements de situation, le livre de Joël Dicker est avant tout un regard d’une justesse saisissante sur l’Amérique profonde. Pour sa première réalisation télé, Jean-Jacques Annaud réalise une adaptation d’une fidélité absolue et restitue à la perfection l’atmosphère trouble et poisseuse du roman. Patrick Dempsey, dans la peau d’Harry Québert, est des plus convaincants, formidablement bien vieilli à coups de prothèses faciales et de cheveux gris pour les séquences se déroulant en 2008. A ses côtés, la jeune Kristine Frøseth, dans le rôle de Nola, est une vraie découverte. L’actrice d’origine norvégienne, vue dans le clip démentiel de False Alarm (The Weeknd) est parfaitement envoûtante. Les fans de Happy Town retrouveront également l’un des personnages principaux en la personne de Ben Schnetzer, interprète de Marcus. Après, il restera aux amateurs de Joël Dicker de tenter de retrouver le romancier tout au long des dix épisodes de la série. Il a en effet accepté de faire plusieurs apparitions. Mais attention, toutes de second plan et sans une ligne de dialogue. Sa touche Alfred Hitchcock ?

Victoria Marchand

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