Le poids de l’industrie publicitaire en Suisse : 17000 employés, 3800 agences et 12000 postes
Sur mandat de KS/CS Communication Suisse, BAK economics a réalisé une nouvelle étude sur l’importance de la communication pour l’économie nationale.
Monopolisation croissante des canaux publicitaires
L’étude conclut que l’augmentation rapide de la fuite des investissements publicitaires suisses vers Google, Apple, Meta et Amazon menace de plus en plus le modèle économique des agences et des régies publicitaires du pays. Le montant a été estimé à plus de 1,6 milliard de francs suisses, ce qui dépasse déjà les recettes publicitaires suisses des canaux dits traditionnels.
Les difficultés de financement des médias ont pour conséquence une possible dilution des agences suisses et une consolidation des intermédiaires publicitaires suisses. « Pour éviter qu’un changement structurel aussi radical n’exerce une force d’attraction supplémentaire, le marché publicitaire suisse doit être renforcé par des mesures qui autorisent suffisamment de possibilités de communiquer et ne soient pas restreintes par des interdictions », déclare Jürg Bachmann, président de KS/CS Communication Suisse.
Un secteur créateur d’emplois
Au total, plus de 21’600 personnes travaillent pour la branche de la communication. Converti en emplois à temps plein, le secteur génère ainsi 18’700 postes de travail, ce qui correspond aux emplois de la ville de Renens ! Ces employés créent par leur travail une valeur ajoutée brute de 1,8 milliard de francs suisses.
Chaque franc investi dans le secteur de la communication génère un franc supplémentaire de valeur dans d’autres branche
Grâce à la production et à la diffusion de la publicité, la branche a ainsi généré en 2019 une valeur indirecte de 1,45 million de francs suisses (les chiffres de 2020 et 2021 ne sont pas encore disponibles). Chaque franc investi dans le secteur de la communication génère donc un franc supplémentaire de valeur dans d’autres branches en Suisse, ce qui démontre l’importance de la communication pour l’économie globale.
Un Cominmag Live sera consacré à l’analyse des résultats de cette étude
