Les revendications du personnel de l’ATS pour assurer la survie de l’agence de presse
Lors de son assemblée générale extraordinaire mardi soir, le personnel de la rédaction de l’ATS a pris position concernant la suppression de postes annoncée par la direction le 8 janvier dernier. La rédaction n’accepte pas la suppression prévue de 35 à 40 postes de journalistes équivalents pleins temps sur 150.
Le personnel de la rédaction constate avec regrets que la direction ne possède aucune stratégie digne de ce nom concernant le service que produira la future agence, tant en termes de qualité que de quantité. Le personnel de la rédaction de l’ATS est fermement décidé tant à préserver le rôle de pilier de l’information de l’agence qu’à faire pleinement usage de ses droits. Il a émis les principales exigences suivantes :
- Prolongement du délai de consultation jusqu’au 31 janvier 2018 et remise des documents nécessaires à la CoRé pour lui permettre d’élaborer sérieusement des propositions. Parmi ces documents, les plans précis de la direction en lien avec la mise en œuvre de la restructuration, soit les informations concernant les services touchés par des suppressions de postes et l’ampleur de ces dernières dans chaque service concerné, ainsi que des informations transparentes sur les salaires de la direction.
- Aucun licenciement en janvier et en février 2018.
- Démarrage immédiat de négociations sérieuses sur le déroulement de la restructuration.
- Un échelonnement des mesures de restructuration jugées inévitables à l’issue des négociations sur deux ans, jusqu’à fin 2019.
- Dès février, des négociations sur un plan social digne de ce nom, contenant notamment des avantages financiers pour les retraites anticipées. Elles doivent se dérouler en présence de représentants du syndicat syndicom et de l’association professionnelle impressum.
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Le personnel de la rédaction de l’ATS réuni en assemblée a émis les décisions suivantes :
Une lettre ouverte approuvée en votation et paraphée par les membres de la rédaction a été envoyée mercredi aux principaux responsables politiques de Suisse, à de nombreuses institutions ainsi qu’aux clients de l’agence.
Si la direction préfère ignorer les principales exigences qui lui ont été adressées par la rédaction et ne pas entrer en matière sur le catalogue de revendications, le personnel de la rédaction se réserve le droit de prendre des mesures de lutte.