Sondage au sein des HES : 88% des élèves souhaitent un cycle doctorant
Selon l’enquête d’HES SUISSE, 88 % des personnes intéressées souhaitent que les HES puissent proposer elles-mêmes un 3ème cycle (Doctorat, etc.) La principale raison évoquée est : « Pour que le paysage des hautes écoles soit vraiment équivalent mais différent ». Parmi les étudiants et les diplômés (2), ils sont 57 % à trouver judicieux le fait de pouvoir effectuer un doctorat dans les Hautes Ecoles Spécialisées. La raison évoquée le plus fréquemment est : « Pour compléter le 3ème cycle avec un programme orienté vers l’application/lié à la pratique ». 60 % des participants de l’enquête sont favorables à cette demande parmi les superviseurs et 64 % parmi les Hautes Ecoles Spécialisées.
Les raisons indiquées pour faire un doctorat correspondent à l’argumentation de l’association faîtière des diplômés des Hautes Ecoles Spécialisées. Le profil différencié des diplômés HES doit également être présent au troisième niveau d’études du système de Bologne. Selon la loi sur l’encouragement et la coordination des Hautes écoles (LEHE), le paysage des Hautes Ecoles Suisses est composé de types d’écoles avec des missions de recherche « différentes mais équivalentes ». Ainsi la création d’un programme de PhD autonome dans les Hautes Ecoles Spécialisées peut-elle être déduite de cette loi. Le 3ème cycle peut être complété par la participation des HES à un programme orienté vers l’application/lié à la pratique. Cela permet de renforcer le profil des HES, d’assurer le transfert de la recherche dans la pratique et de promouvoir la relève dans les Hautes Ecoles Spécialisées. Les HES disposeraient ainsi de la possibilité de former elles-mêmes plus facilement leur corps professoral.
Raison de cette motivation
La raison la plus souvent invoquée par les personnes intéressées est : « J’aimerais compléter mes études avec un doctorat ». La planification d’une carrière dans la Haute Ecole Spécialisée (Professeurs, etc.) revêt un rôle important pour les étudiants/diplômés.
Refus et obstacles sur la voie du doctorat
Pour les personnes qui recherchent déjà un doctorat (50 %), la recherche dure en moyenne deux ans. Pour ceux qui ont pu commencer leur doctorat (étudiants/diplômés), la recherche a duré moins d’un an. Les personnes intéressées ont essuyé en moyenne trois refus.
Niveau de satisfaction avec les coopérations
Pour 50 % des étudiants/diplômés interrogés, la coopération fonctionne entre les Hautes Ecoles Spécialisées et les Hautes écoles universitaires. 34 % ne donnent pas une réponse claire. 16 % ne sont pas satisfaits de la coopération. Les raisons invoquées sont, entre autres, une absence d’institutionnalisation de la coopération et une perméabilité insuffisante. Les Hautes Ecoles Spécialisées estiment que les coopérations fonctionnent (73 %). Parmi les superviseurs, 65 % estiment que les coopérations fonctionnent.