Virtua : Partenaire plutôt que prestataire
Nouvelle direction et nouveaux bureaux à Morges, l’occasion de repenser le fonctionnement de l’agence.
Puisque tout change, il est normal que les agences web s’adaptent également aux besoins de leurs clients. Après la phase de construction de sites et d’applications mobile, puis celle de l’élaboration de campagnes sur les réseaux sociaux, voici que les entreprises ont besoin de créer un écosystème cohérent entre leur présence en ligne et leurs actions marketing. C’est justement pour répondre à cette attente, que l’agence Virtua, forte d’une expérience de 17 ans, n’a pas hésité à remettre à plat son mode de fonctionnement.
Une volonté de transversalité que l’on retrouve déjà au sein du team de direction où Aurélie Duplais et Damien Fournier, co-CEO et Yann Mauron, COO et Jean-Bernard Germain, COO Digital Factory, partagent désormais le même bureau. Pour ce qui est de l’opérationnel, on ne travaille plus de manière cloisonnée, même si les pôles de compétences sont maintenus. L’objectif est de proposer au client un team interne capable de couvrir la création, le digital et la technologie. Une nouvelle approche que Damien Fournier explique ainsi : « Les marques se sont professionnalisées et désormais nous avons en face de nous des responsables du marketing digital qui nous mettent au défi de leur en proposer plus. »
C’est dans cette optique que l’on ne s’interdit plus rien. « Comme toutes les agences web, nous mettions en avant ce que nous savions faire. Maintenant, on s’affranchit de toute limite pour satisfaire le client quitte à collaborer avec d’autres agences. Notre objectif est de devenir un partenaire plutôt que d’être perçu comme un prestataire. » Une formule qu’Aurélie Duplais chérit particulièrement car elle est consciente que la fidélité est désormais à ce prix.
« Nous voulons être perçus comme agnostiques sur des questions de technologies. En tant qu’experts, notre mission est de faire les meilleures recommandations. Notre but n’est pas d’amener le client là où il ne veut pas aller. » Ce conseil signifie-t-il des coûts supplémentaires ? « Non, parce que nous avons rendus nos coûts encore plus transparents et qu’un meilleur conseil implique moins d’heures de production. »
On le comprend : l’agence s’est repositionnée. Les annonces sur le développement d’un incubateur sont pour l’instant oubliées, l’objectif est d’asseoir sa position parmi les leaders du marché romand où d’autres agences cherchent également à se profiler en tant qu’agence à 360 degrés. La baseline du nouveau site résume à elle seule la nouvelle orientation « agence digitale suisse, pionnière depuis 1998 ».
