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Connexion : les jeunes femmes sont plus disciplinées

La moitié environ des jeunes éprouve la connexion permanente comme essentiellement positive, l’autre moitié comme positive et négative à la fois, c’est-à-dire de manière ambivalente. Presque aucun jeune ne perçoit la connexion permanente comme essentiellement négative. C’est ce que révèle la brochure « Always on. Comment les jeunes vivent-ils la connexion permanente ? » publiée aujourd’hui par la Commission fédérale pour l’enfance et la jeunesse (CFEJ), résultat d’une enquête menée auprès de 1001 jeunes de 16 à 25 ans.

Dans quelle mesure les jeunes réfléchissent-ils à leur utilisation d’Internet ?
La majorité des jeunes se pose des questions sur les effets induits par Internet sur la société, tandis que 50 % des jeunes interrogés se questionnent sur leur propre utilisation d’Internet.

Environ deux jeunes sur cinq indiquent qu’ils se fixent eux-mêmes des règles sur le moment, le type et la durée d’utilisation d’Internet. Trois quarts des jeunes qui se fixent des règles les respectent.

Différences entre les jeunes
Les jeunes femmes réfléchissent plus intensément aux conséquences d’Internet pour la société que les jeunes hommes. Les jeunes qui fréquentent une école avec des exigences élevées réfléchissent plus souvent à leur utilisation
d’Internet et aux conséquences pour la société que les autres jeunes.

Les adolescents (16–20 ans) se fixent plus souvent leurs propres règles que les jeunes adultes (21–25 ans). Les adolescents se déconnectent plus souvent intentionnellement que les jeunes adultes. Les jeunes qui fréquentent des écoles avec des exigences élevées s’imposent plus souvent une limite du temps d’utilisation que les autres.

Les jeunes se fixent un peu moins souvent des règles que les adultes. Ils indiquent aussi moins souvent respecter leurs propres règles. Les jeunes et les adultes se distinguent concernant toutes les stratégies évoquées. Les jeunes se déconnectent moins souvent consciemment à certaines heures que les adultes et ils évitent moins souvent d’utiliser leur téléphone mobile lorsqu’ils souhaitent se concentrer. Ils désactivent aussi moins souvent les fonctions de notification. En revanche, ils se fixent plus souvent que les adultes des limites concernant le temps d’utilisation et ils ont déjà plus souvent supprimé une application parce qu’ils y passaient trop de temps

 

Victoria Marchand

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