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Le métier de DA : Faites vos jeux… rien ne va plus !

Travailler en agence ou opter pour la voie de l’indépendance ? La raréfaction des emplois fixes dans le secteur de la publicité en Suisse romande rend cette question caduque. Rencontre avec 4 DA romands qui nous racontent la réalité de leur profession.

Que ceux qui suivent fidèlement Mad Men se le tiennent pour dit, le monde de la publicité décrit dans cette série télévisée a vécu. En cette période de crise, la tendance en Suisse romande est à la fermeture d’agences, au licenciement des teams créatifs et à l’augmentation de DA, graphistes indépendants se regroupant ponctuellement au gré des mandats.
CEO de l’agence Trio et représentant romand du bsw leading agencies, Michael Kamm est l’un des rares publicitaires romands à connaître une situation de croissance. Avec un chiffre d’affaires de 2012 en croissance de 20% (CHF 3,5 millions), 24 collaborateurs, la plus ancienne agence de Suisse a désormais dépassé en taille les réseaux internationaux présents sur notre marché. Comment juge-t-il la situation actuelle ? « C’est un fait que le marché local stagne. Nous avons pu progresser grâce au marché national. Mais pour pouvoir accéder à ce marché, il faut être une agence réellement bilingue et avoir à l’interne des forces créatives suffisantes pour pouvoir concourrir et gagner contre des agences zurichoises. »
Après avoir connu des années de renouveau publicitaires, la scène romande est-elle condamnée à revenir à des micros structures plus BTL (Below the Line) qu’ABL (Above the Line) ? « Comme en économie, l’industrie publicitaire connaît des cycles. A chaque crise, on voit des agences disparaître, le nombre d’indépendants croître. Le marché se crée de manière organique. Ceux qui survivront créeront les agences de demain. Le plus dur c’est de tenir ! »

Misons donc sur l’avenir ! Nous avons des talents, des annonceurs (même s’ils se montrent prudents), raison de plus pour croire que le meilleur est à venir. Cominmag, en tant qu’acteur B2B, s’engage à présenter deux fois l’an des DA romands pour leur donner un coup de pouce.

Dans ce premier volet, 4 professionnels qui vous seront présenté jour après jour : Jésus Gonzalez, Julien de Preux, Gabriel Mauron et Eli Amuklu.

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