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Publicité Suisse s’oppose aux interdictions publicitaires exigées par la CSSS

PS Publicité Suisse rejette clairement les dernières exigences de la  Commission de la santé du Conseil national consistant à vouloir limiter la publicité pour les produits alimentaires destinés à des enfants. Et ce, d’autant plus que le secteur concerné a déjà pris des mesures d’autorégulation dans ce domaine. Les interdictions ne sont pas une solution et, en dernière analyse, évacuent ainsi la question de la responsabilité des parents.

La Commission de la santé du Conseil national (CSSS) exige du Conseil fédéral qu’à l’avenir, il limite la publicité pour les chips et les douceurs qui s’adresse explicitement à des enfants. Aux yeux de la CSSS, la publicité devrait être interdite en particulier lorsque les articles faisant l’objet de la publicité contiennent  trop de sucre, trop de sel, ou des acides gras saturés. Selon ses propres indications, la CSSS s’inspire de  l’initiative Swiss Pledge de l’industrie alimentaire suisse qui n’entend plus adresser de publicité aux enfants  de moins de 12 ans.

PS Publicité Suisse, l’association faîtière de la communication commerciale, considère que la décision de la CSSS n’atteint pas ses objectifs; et ce, d’autant plus que le secteur concerné s’est déjà imposé à lui-même  des mesures d’autolimitation dans sa publicité, assumant ainsi sa propre responsabilité. Dans ce cas, des  mesures d’ordre législatif sont superflues. Elles ne font en effet que restreindre la liberté de mouvement de  l’économie, augmentent la charge de travail administratif tant pour les entreprises que pour les autorités, et  pèsent inutilement sur le climat conjoncturel déjà tendu de notre économie nationale. En l’occurrence, une interdiction publicitaire délierait surtout les parents de leur responsabilité si, par confort personnel, ils laissaient leurs enfants regarder la télévision sans surveillance. Car en fin de compte, ce sont les parents  qui doivent décider de l’opportunité de la consommation de douceurs et de chips de leurs enfants. L’Etat ne  peut ni ne doit leur ôter cette responsabilité.

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