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Etude JAMES 20 : Les habitudes média des jeunes Suisses par temps de Covid ? Plus de digital, encore plus de digital…

Depuis maintenant dix ans, l’étude JAMES (Jeunes, Activités, Médias – Enquête Suisse) 2020, réalisée par la ZHAW et Swisscom, analyse la relation des jeunes avec les médias. Pour la première fois, cette enquête a été réalisée en ligne et le contenu du questionnaire et ajouté des questions relatives à la pandémie de coronavirus. En effet, les sondés ont été joint entre mai et juin, période pendant laquelle la Suisse était marquée par la première vague de la pandémie de coronavirus. 1 194 jeunes de toutes les régions linguistiques ont participé à l’enquête

Que nous révèle cette dernière vague  ?

Le confinement au printemps 2020 n’a pas bouleversé que le quotidien scolaire des jeunes. Ces derniers étaient également très limités dans la conception de leurs loisirs. Pendant plusieurs semaines, ils n’ont pas pu s’adonner à des activités importantes liées à leur âge, comme assister à des fêtes, des concerts ou des manifestations sportives.

    • 1)  Les jeunes ont passé plus de temps en famille et moins avec leurs amies et amis. D’un côté, cela est une conséquence logique des mesures liées au coronavirus. Pendant le confinement, les jeunes étaient très limités dans la conception de leurs loisirs. De nombreuses activités sociales et culturelles étant impossibles, les jeunes ont passé plus de temps chez eux. En même temps, cette évolution reflète une tendance à long terme, qui se profile déjà au cours des quatre dernières années.
    • 2)  En 2020 encore, le quotidien lié aux médias des jeunes est marqué par l’utilisation du portable et d’Internet. En Suisse, on ne trouve pratiquement plus d’adolescents n’utilisant pas quotidiennement un téléphone portable ou Internet. Faire la différence entre l’utilisation du portable et celle d’Internet est pratiquement impossible. Parmi les fonctions du téléphone portable préférées des jeunes, on trouve l’utilisation de services de messagerie, la navigation sur Internet et l’utilisation de réseaux sociaux. Toutes ces activités reposent sur Internet. Le temps d’utilisation du portable a augmenté de manière flagrante depuis 2018, que ce soit pendant la semaine ou pendant le week- end.
    • 3)  Les services de streaming (de divertissement) ont le vent en poupe. Aujourd’hui, trois quarts des familles des jeunes interrogés disposent d’un abonnement à un site de films et de séries en streaming. Quant aux abonnements à un site de musique en streaming et ceux à tarif forfaitaire pour les jeux vidéo, leur diffusion a encore augmenté cette année. La tendance qui était déjà évidente entre 2016 et 2018 se poursuit. Il est possible que la situation liée à la Covid-19 ait donné un certain élan supplémentaire à la diffusion de telles plateformes.
    • 4)  Les jeunes utilisent les mêmes canaux pour se divertir et s’informer. Les offres d’informations ayant fait leurs preuves comme les quotidiens, les magazines, mais aussi la télévision et la radio ont perdu de leur importance auprès des jeunes durant les dix dernières années. En première ligne, les jeunes utilisent les moteurs de recherche, les réseaux sociaux et les portails de vidéos pour s’informer. Ils ont très souvent recours aux mêmes plateformes pour se divertir.
    • 5)  Instagram, Snapchat et TikTok sont les réseaux sociaux les plus appréciés par les jeunes Suisses. TikTok (précédemment musical.ly) a énormément gagné en popularité; environ trois quarts des jeunes disposent aujourd’hui d’un profil sur TikTok, contre pratiquement 40 % en 2018. 90 % des jeunes sont inscrits sur Instagram et Snapchat. Les adolescents utilisent souvent les réseaux sociaux de manière passive ou réactive: liker ou lire des publications ainsi que chatter ou écrire des messages personnels sont les fonctions les plus fréquemment utilisées.
    • 6) Les expériences de harcèlement sexuel sur Internet augmentent. 44 % des jeunes ont déjà été contactés par une personne étrangère ayant des intentions sexuelles indésirables. Les filles sont nettement plus souvent concernées que les garçons. Il est impératif de former les jeunes dans la gestion du harcèlement sexuel et de renforcer la protection de la jeunesse face aux médias.

ETUDE_JAMES_2020_fr

Victoria Marchand

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